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Larry Beinhart
Gallimard (Folio policier), 2007 - 545 p.
Note : 4.5/5
Quatrième de couverture : David Goldberg, homme tranquille sinon banal, devient du jour au lendemain le bibliothécaire privé d'un vieillard acariâtre et multimillionnaire. Alan Stowe a bâti sa fortune dans l'industrie et il n'existe pas d'esprit plus cynique que le sien. Il est surtout, à quelques jours d'une élection présidentielle serrée, le plus grand bailleur de fonds du parti républicain. Goldberg, à classer les papiers de l'homme d'affaires, se retrouve traqué. Il faut dire que le Président sortant, candidat à sa propre succession, gosse de riche va-t-en-guerre et ancien alcoolique reconverti en fou de Dieu, voit d'un très mauvais oeil les possibles découvertes de Goldberg. Le 11-Septembre est passé par là. Les services secrets détiennent les pleins pouvoirs. Tuer un homme est un devoir lorsqu'il s'agit de préserver le Bien ... Les critiques les plus virulentes de l'administration Bush ne viennent pas toujours de la "vieille Europe" ...
Le bibliothécaire a reçu le Grand Prix de littérature policière 2006.
Le bibliothécaire a reçu le Grand Prix de littérature policière 2006.
Thriller politique passionnant. Quelques jours avant les élections présidentielles, le président républicain sortant est en tête des sondages. Le candidat démocrate est une femme qui s'est retrouvée là un peu hasard. Après le dernier débat télévisée, la candidate démocrate rattrape son retard. Les "gros sous" se mettent alors en route, il faut tout faire pour qu'elle ne gagne pas : acheter les grands électeurs, tuer quelques fouineurs ...
Critique des Etats-Unis, du système et de la politique de la plus grosse puissance au monde. Il est bien évident qu'il est ici question de Georges W. Bush, même si le président s'appelle Scott. Le président est décrit comme un crétin, manipulé par son entourage et qui n'a pas même réussit à se faire élire "pour de vrai" la première fois ... il lui manquait quelques voix en Floride ... Comment ne pas penser à W. ?!
Quelques passages à relire :
pp. 15-16 : numérisation et livres papier
pp. 97-98 : définition du métier de bibliothécaire
p. 114 : saillie de la jument Angela's Star par l'étalon Glorius Morning -> fabuleux !
p. 137 : " ... et c'était aussi bon qu'une phrase d'Hemingway, à l'époque où il était bon."
pp. 180-198 : poursuite à pied hilarante. Passage cynque et drôle à souhait.Quelques passages à relire :
pp. 15-16 : numérisation et livres papier
pp. 97-98 : définition du métier de bibliothécaire
p. 114 : saillie de la jument Angela's Star par l'étalon Glorius Morning -> fabuleux !
p. 137 : " ... et c'était aussi bon qu'une phrase d'Hemingway, à l'époque où il était bon."
pp. 232-233 : passage drôle sur le viol d'une jument !
→ Il y a du Jack Bauer et du 24h chrono dans ce bouquin ... mais en plus virulent et plus cynique. J'ai régulièrement eu l'impression de lire du John Irving - dans la façon d'écrire, de relater les évènements, l'humour si particulier des personnages, le cynisme et l'auto-dérision dont fait preuve le narrateur ... On ne s'ennuie pas une seconde !
Il y a une belle critique sur Fluctuat.
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1 commentaire:
ça je sais pas si je vais le lire, mais ça à l'air pas mal...
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