Roman adultes

Eduardo Mendoza
Le Seuil (Points), 1995 - 162 p.
Note : 3/5
Quatrième de couverture : Dans les montagnes de Catalogne, au cours d'un été marqué par des pluies torrentielles et des inondations, une passion violente et éphémère scelle le destin d'une religieuse et d'un propriétaire terrien. Attaques à mains armée, enlèvements, disparitions ponctuent ce roman bâti autour du mythe de Don Juan et dans lequel les cataclysmes de l'amour se transforment peu à peu en une douce et amère mélancolie.
L'écriture de Mendoza est toujours très agréable à lire. Elle respire la Catalogne, sa chaleur, sa torpeur... Mais l'histoire ne démarre jamais tout à fait. Le roman aurait pu être beau, l'histoire d'amour aurait pu être magnifique, éphémère, violente et puissante. Mais il n'en est rien. L'histoire ne décolle pas, les événements s'enchaînent sans véritable logique, sans véritable nécessité non plus. On s'attend à ce que les éléments relatés, au bout du compte, soient reliés entre eux... Mais là encore, il n'en est rien. On reste sur notre faim. Et la fin du roman ne relève absolument pas la déception des 130 premières pages : elle est précipitée, largement bâclée. Elle aurait méritée d'être un peu plus travaillée, un peu mieux amenée, un peu plus approfondie.
→ Il en ressort une forte frustration. Ce roman aurait pu être un petit bijou. Dommage.
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