samedi 14 novembre 2009

Le cinquième évangile

Roman adultes
Le cinquième évangile

Michel Faber
Éditions de l'Olivier, 2009 - 195 p.

Note : 3/5

Quatrième de couverture : Theo Griepenkerl est un universitaire sans envergure à l'ego démesuré. Dans les décombres d'un musée de Bagdad, il découvre un trésor inestimable : les mémoires de Malchus, témoin des derniers jours de Jésus. Il ramène secrètement les neuf rouleaux de papyrus au Canada et s'empresse de les traduire. Publié par une obscure maison d'édition, son Cinquième Évangile est un immense succès. Mais Theo est dépassé par le scandale que provoquent les révélations de Malchus...
Drôle, irrévérencieux, palpitant, Le Cinquième Évangile tourne en dérision cette mode des textes anciens, censés révéler au monde "la" vérité. Ce roman à la loufoquerie très british est aussi une satire cinglante des mœurs de l'édition et de la culture de masse.

Né en 1960 aux Pays-Bas, Michel Faber est devenu mondialement célèbre grâce à La Rose pourpre et le Lys (Éditions de l'Olivier, 2005). Il a également publié plusieurs recueils de nouvelles dont les Contes de la rose pourpre et Moins que parfait (Éditions de l'Olivier, 2006 et 2007).


Bouquin vite lu, agréable à lire, mais... mais on reste un peu sur sa faim. Theo découvre par un total hasard un cinquième évangile qu'il entreprend de traduire et de publier. Mais les révélations de ce "nouvel" évangile ne sont pas pour plaire aux croyants ; Theo est alors rapidement dépassé par les événements. L'évangile montre Jésus comme un simple humain, qui chouine alors qu'il est cloué sur sa croix, qui se pisse dessus, et qui peste contre son Père qui lui inflige cette souffrance. Bon, moi, tout ça me parait tout à fait réaliste et j'aimais bien cette idée de départ. Mais le bouquin de va pas plus loin. Ça dérape assez rapidement, l'histoire n'a plus ni queue ni tête, et se termine de façon tout à fait étrange... A mon sens, tout ça est bâclé, un peu comme si l'auteur n'avait pas eu le temps de tout développer, comme s'il avait été obligé d'écrire le bouquin super rapidement. Il en ressort un goût d'inachevé, de gâchis... ce qui est fort dommage parce que l'idée de départ était super bonne.


2 commentaires:

Daniel Fattore a dit…

Dois-je comprendre que l'histoire est un prétexte pour dénigrer la religion catholique? Si c'est ça, je skippe - même si effectivement, l'idée de départ est alléchante...

Merci de m'avoir fait connaître l'existence de ce livre!

PetitChap a dit…

Non, je ne pense pas que l'histoire soit un prétexte à dénigrer la religion catholique... En fait, il est très peu question du contenu du cinquième évangile (ce qui est fort dommage). Il y est plus question, finalement, du fonctionnement des maisons d'édition, du phénomène "succès populaire et réactions de groupe"... et encore, ce n'est même pas ça...

Mouaih, finalement, ce bouquin est un prétexte à pas grand chose...