jeudi 12 août 2010

Voici l'homme

Roman adultes
Voici l'homme

Michael Moorcock
L'atalante (La dentelle du cygne), 2001 - 185 p.

Note : 2/5

Quatrième de couverture : Il s'appelait Karl Glogauer. Il avait remonté le temps, du milieu du XXe siècle jusqu'en l'an 28, pour chercher le Christ et assister à sa crucifixion. Maintenant qu'il se trouvait sur la Terre promise, il venait de rencontrer Jean-Baptiste, le prophète, et déjà il lui parlait de celui qu'il désirait voir et dont l'image le hantait depuis toujours bien qu'il fût incroyant.
Mais Jean le Baptiste le regardait, un rien stupéfait. Comme si l'on avait à l'instant prononcé le nom de Jésus de Nazareth pour la première fois devant lui...


Je n'ai absolument pas aimé ce bouquin. Voilà qui est clair. Le récit alterne la vie misérable de Glogauer au XXe siècle et sa vie de messie en l'an 28. Sur le site Amazon, le bouquin est ainsi présenté :

Dans les romans de SF, les histoires religieuses ont souvent un petit côté plus ou moins gentiment blasphématoire. Michael Moorcock n'a donc pas hésité à imaginer, dans Voici l'Homme, que Jésus était en réalité un enfant inadapté à remplir sa mission divine...
Glogauer, un voyageur temporel fasciné par les écritures, se rend à Jérusalem pour assister à la passion du Christ. Il doit vite se rendre à l'évidence : nul n'a jamais entendu parler d'un nommé Jésus. Horrifié, Glogauer prend les choses en main, au point d'accepter d'être crucifié afin que les écritures s'accomplissent...
Habile, Moorcock laisse son lecteur se forger son opinion : le voyage temporel de Glogauer était-il prévu de toute éternité afin que les évangiles puissent exister ou a-t-il réalisé de son propre chef le dessein divin ? Quelques lecteurs crieront au scandale, d'autres y verront un hommage détourné au personnage de Jésus, le seul prophète à fasciner aussi bien croyants que non croyants. Voici l'Homme ne laissera personne indifférent.

Ça parait plutôt alléchant. Croyez-moi, cette présentation est la seule chose valable concernant ce bouquin. Je m'attendais à quelque chose de plus irrévérencieux, d'un brin loufoque et qui aurait généré un soupçon de réflexion. J'aurais aimé que le personnage de Jésus, crétin congénital, ainsi que le personnage de Marie, véritable nymphomane, soient un peu plus développés. Il n'en est question que l'espace de trois lignes...

Au lieu de ça, on a droit aux pleurnicheries incompréhensibles d'un type qu'on ne comprend pas et qu'on n'arrive pas à plaindre. Il n'y a absolument aucune identification à aucun des personnages, aucune empathie. Rien. Je ne sais pas ce qui fait qu'on apprécie ou non un livre, mais là, franchement, je n'y ai absolument rien trouvé.

→ Grosse grosse déception. M'en fout, je vais me rabattre sur "Les aventures miraculeuses de Pomponius Flatus" d'Eduardo Mendoza. Ce qui me fait d'ailleurs penser que je n'ai toujours pas fait d'article pour le chef d'œuvre "Sans nouvelles de Gurb"...

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