vendredi 10 août 2007

Edmond Ganglion & fils

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Edmond Ganglion & fils

Joël Egloff

Gallimard (Folio), 2004 - 162 p.

Note : 4/5


Quatrième de couverture : Saint-Jean, c’est un petit village à la dérive, quelque part. On ne part pas de Saint-Jean, et jamais on n’y vient. On y est, on y reste.
Là-bas, rue Principale, les pompes funèbres « Edmond Ganglion & fils » agonisent lentement et ne comptent plus que deux employés : Georges, un vieux de la vieille, fossoyeur de la première heure, et Molo, un jeune gars serviable mais sans expérience. Ganglion s’angoisse, se ronge, et prie pour que l’été caniculaire finisse par refroidir quelqu’un. Georges patiente et Molo rêvasse.
Quelqu’un meurt, finalement, in extremis. Et tout commence …


Ganglion est au bord du dépôt de bilan, personne ne meurt, les affaires ne vont pas bien. Il est déprimé, angoissé, anxieux. Et pourtant, il faut bien que ça marche : il se met à faire de la prospection téléphonique.
« Chez Ganglion et fils, on n'enterre pas, Monsieur, on encielle. Et pour les couronnes, on est bien moins cher que les dentistes, croyez-moi. » Mais la méthode était délicate, et malgré tout le tact dont il usait, devant l’accueil qui lui était fait, il finissait souvent pas insulter ses interlocuteurs avant de raccrocher. [p.43]
Il ne se passe rien au village. C’est la vacuité totale. Et puis un jour quelqu’un meurt …

→ Un livre hilarant, vraiment !! Un très très bon roman. La fin est un peu bizarre, mais bon, c'est pas bien grave.


2 commentaires:

Lou a dit…

ce petit village me fait penser à Big Fish de Tim Burton
et au fameux village où on te lance tes chaussures au dessus d'une corde qd tu arrives, et d'où tu ne peux donc logiquement pas repartir...

Anonyme a dit…

juste un petit bonjour et du soleil...