vendredi 10 août 2007

L'amour aux temps du choléra

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L’amour aux temps du choléra

Gabriel Garcia Marquez
Le livre de poche, 2004 - 479 p.

Note : 5/5

Quatrième de couverture : À la fin du siècle dernier, dans une petite ville des Caraïbes, un jeune télégraphiste pauvre et une ravissante écolière jurent de se marier et de vivre un amour éternel. Durant trois ans ils ne vivent que l’un pour l’autre, mais Fermina épouse Juvenal Urbino, un jeune et brillant médecin.
Alors Florentino, l’amoureux trahi, se mue en séducteur impénitent et s’efforce de se faire un nom et une fortune pour mériter celle qu’il ne cessera jamais d’aimer, en secret, cinquante années durant, jusqu’au jour où l’amour triomphera.

Les acteurs :
  • Fermina Daza : adolescente, elle s’éprend de Florentino Ariza, puis se rend compte qu’elle ne l’aime pas vraiment. Elle épouse, malgré elle, le docteur Juvenal Urbino qu’elle finira par aimer.
  • Juvenal Urbino : docteur savant et très convoité par les jeunes filles. Il a fait ses études de médecine à Paris. Il s’éprend de Fermina Daza et l’épouse. Ils forment le couple le plus convoité de la ville, le plus à la mode, le plus envié. Ils sont de toutes les réceptions.
  • Florentino Ariza : jeune télégraphe, il tombe fou amoureux de Fermina Daza. Il règle sa vie dans un seul but : reconquérir celle qu’il aime.
Extraits :
  • p. 149 : évocation de Adrien Proust, père du romancier
  • p. 163 : maléfice de la poupée qui grandit
  • p. 154 : « … elle allait très vite savoir pour le restant de sa vie que la musique était un thème que [le docteur Urbino] utilisait presque comme une formule magique pour offrir son amitié, … ». Parallèle avec la remarque page 244 : « Vous aimez la musique ? » paroles de Juvenal Urbino à Florentino Ariza.
  • pp. 291-292 : « Fermina Daza était certaine d’être passée par cet endroit quand elle était toute petite, avec sa mère, dans une charrette tirée par une paire de bœufs. Adulte, elle en avait souvent parlé à son père, mais celui-ci était mort en soutenant qu’il était impossible qu’elle s’en souvînt. Je me rappelle très bien ce voyage et c’est exact, lui disait-il, mais c’était au moins cinq ans avant ta naissance. »
  • p. 292 : « Cette image et bien d’autres encore en tant d’années étaient des visions éphémères qui apparaissaient soudain à Florentino Ariza au hasard, lorsqu’il en avait envie, et disparaissaient de la même façon en laissant dans son cœur le sillon d’une angoisse. Mais elles marquaient le rythme de sa vie car il reconnait les sévices du temps moins dans sa propre chair qu’aux changements imperceptibles qu’il remarquait chez Fermina Daza chaque fois qu’il la voyait. »
  • p. 301 : « [Les enfants] avaient l’avenir devant eux pour apprendre à vieillir sans amertume. »
  • p. 394 : évocation de Charles Lindbergh et de son vol de démonstration (1927 ?). Fermina Daza est vieille.
Petite remarque : Tout tourne autour de Fermina Daza et de son époux le docteur Juvenal Urbino. Toutes les manifestations – expositions, manifestations littéraires … – toutes les cérémonies, tous les lancements de nouveautés – ballon qui vole, nouveau bateau … – ils sont présents partout. Ils semblent représenter le temps qui passe. Ils n’ont l’air d’exister qu’à travers le regard des autres, et particulièrement celui de Florentino Ariza. Etrange.

→ On retrouve dans ce roman la magie de l'auteur, son monde merveilleux et cruel. Rien à dire. Encore un chef-d’œuvre de Garcia Marquez.

A lire, et relire encore !


3 commentaires:

Anonyme a dit…

... Malgré que je ne sois pas amateur de roman mais d'histoire... Je confirme le goût exceptionnel de cet ouvrage... et j'y souscris !!!

Lou a dit…

j'avais adoré ! evidemment
il me semble que c'est en partie l'histoire de ses parents en fait !

Anonyme a dit…

j'ai beaucoup aimé cet ouvrage, et je découvre ce blog, qui aprés l'autre sur blogourt, montre combien tu es réellement une personne digne d'intérêt. Merci à toi petitchap!