samedi 4 août 2007

Pas de lettre pour le colonel

-
Pas de lettre pour le colonel

Gabriel Garcia Marquez
A vue d'oeil, 2002 - 174 p.

Note : 4/5

Le vieux colonel attend sa pension de guerre depuis 15 ans, pension qui n’arrivera jamais. Il n’a plus un sou, il crève de faim, mais il reste un homme rêveur, empli d’espoir. Sa femme est lucide, malade, malheureuse. La fin est profondément triste, lourde, dépourvue d’espoir.

Histoire difficile à dater (comme tous les romans de Garcia Marquez) : elle se déroulerait aux alentours de la nationalisation du canal de Suez (1956 ?) [p.33] - Autre date : 1949 [p. 76].

Encore une fois, on a l'impression que Cent ans de solitude reste la pierre centrale de l'oeuvre de GGM, elle est omniprésente. Quelques rapprochements avec Cent ans de solitude :
  • Evocation du colonel Aureliano Buendia [pp. 37, 70-71, 80, 108, 118-119]
  • Fleurs qui entourent le mort [pp. 16, 19] comme pour la mort de José Arcadio Buendia
  • Présence d’un coq de combat (raison du départ des Buendia de leur village natal pour former un nouveau village)
  • Mention d’un tapis volant [p. 56]
  • Date pour Cent ans de solitude : 1906 [pp.118-119]
→ Roman court, passionnant ; dense en émotion, en sentiments ; paradoxalement plein de vie.


1 commentaire:

Lou a dit…

J'aime bcp les écrist de gabriel garcia marquez...
notamment 100 ans de solitude, l'amour au temps du choléras, ou mémoire de mes putains tristes qui m'ont bcp marqués.
Je pense que toute son oeurve vaut à être lue !