dimanche 16 novembre 2008

Les voleurs d'écritures

Roman ado
Les voleurs d'écritures, suivi de Les tireurs d'étoiles

Azouz Begag
Seuil (Points virgule), 2002 - 82 p.

Note : 4/5

Quatrième de couverture : Et voici notre "gone du Chaâba", qui a grandi, entraîné dans une drôle d'aventure par trois copains espiègles. Après quelques péripéties, ces apprentis "voleurs d'écritures" découvrent un vrai trésor: la caverne d'Alivres Baba...

Tandis que, quelque part dans la forêt, deux petits "tireurs d'étoiles", Jérémy et Ali, inventent un musée extraordinaire. Dans des bocaux et des bogies en fer blanc, ils ont rassemblé des éclairs d'orage encore vivants, des courants d'air en pleine course, et même des morceaux de clair de lune...


Dans la première nouvelle, quatre gamins veulent gagner quelques sous pour aider leurs parents et décident de "braquer" la bibliothèque de quartier. Il parait qu'il y a des sous dans un des tiroirs du bureau de la bibliothécaire...

La deuxième nouvelle est plus poétique... Deux gosses ont fait une cabane dans un arbre et l'ont aménagée en musée... Le musée des petits riens de la nature, de vrais trésors enfermés dans des bocaux piqués aux mamans : des gouttes d'eau de pluie éclairées de reflets multicolores, des éclairs d'orages électrisés encore vivants, des flocons de neige encore froids, des courants d'air en pleine course et même des morceaux de clairs de lune pétillants de blanc. Leurs deux plus gros trésors sont deux splendides rayons de soleil encore chauds et secs, ainsi qu'un segment d'arc en ciel encore vivant... Mais les deux amis décident de faire encore mieux : capturer des étoiles...

Extraits de la première nouvelle :
« J'ai continué à feuilleter des livres que j'ouvrais pour déguster la première phrase. C'est elle qui ouvre la ligne aux autres. Elle est toujours élégante. Puis je regardais les titres. C'est alors que le hasard a porté ma main sur un petit livre de rien du tout, qui avait l'allure d'un nain à côté des autres, mais qui sentait la magie. Le vieil homme et la mer. Je l'ai pris entre mes doigts. J'ai regardé la couverture. J'ai lu la première phrase, puis la seconde. Puis je suis parvenu comme ça à la page 22... » [pp. 50-51]
« Ce même jour, je suis allé à la librairie du centre commercial et j'ai acheté mon premier livre avec fierté : Le vieil homme et la mer.
Je l'ai recommencé à zéro : "Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau qui pêchait au milieu du Gulf Stream." » [pp. 62-63]

→ Deux magnifiques nouvelles, aussi bien destinées aux enfants qu'aux adultes...


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