lundi 24 août 2009

Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Roman adultes - Polar
Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Gyles Brandreth
10/18 (Grands détectives), 2009 - 384 p.

Note : 4/5

Quatrième de couverture : En cette fin de siècle trépidante, Oscar Wilde, dandy éclairé, virevolte de mondanités en rendez-vous discrets, lorsqu'un drame vient bouleverser sa vie. Tandis qu'il s'apprête à écrire Le Portrait de Dorian Gray, il découvre dans un meublé le corps d'un jeune garçon de sa connaissance. Tout semble indiquer un meurtre rituel. Et, en ami fidèle, Oscar Wilde s'est juré de ne pas trouver le repos tant que justice n'aura pas été faite pour Billy Wood.

Petit roman vraiment plaisant. C'était rigolo d'imaginer un roman policier dans lequel l'enquête serait menée par le grand Oscar Wilde. Notons qu'il est aidé dans sa tâche par Robert Sherard — qui fut un réel ami et son premier biographe — et par Arthur Conan Doyle.
L'intérêt du livre ne se trouve absolument pas dans l'intrigue policière mais bien dans le personnage central du roman : Oscar Wilde. On a réellement l'impression de passer un bout de temps à ses côtés, et on en est flatté. On le vit presque comme un privilège. Gyles Brandreth connait les vies de Conan Doyle, Sherard et Wilde sur le bout des doigts. Il maîtrise donc bien son sujet. Il a inséré, tout au long de son récit, quelques célèbres citation du dandy : « Vivre est la chose la plus rare au monde. La plupart des gens se contentent d'exister, c'est tout. Quel gâchis ! » (p.226) ou encore « Céder à la tentation n'est-il pas le moyen le plus sûr de s'en débarrasser ? » (p.334).
Et puis il est bon d'imaginer Wilde autrement qu'en prison, de l'imaginer évoluer dans cette société savante, d'imaginer cette vie trépidante et scintillante, cette vie de dandy. On a l'impression de l'avoir rencontré, et c'est une sensation vraiment agréable.

→ Un roman so british parsemé d'un humour délicieux et de bons mots savoureux, une lecture fraîche et distrayante. J'ai hâte de découvrir la suite.


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