mardi 30 octobre 2007

Le portrait de Dorian Gray

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Le portrait de Dorian Gray

Oscar Wilde
Le livre de poche (Classiques de poche), 2005 - 285 p.

Note : 5/5

Quatrième de couverture : "Au centre de la pièce, fixé à un chevalet droit, se dressait le portrait en pied d'un jeune homme d'une extraordinaire beauté physique, devant lequel, à peu de distance, se tenait assis le peintre lui-même, Basil Hallward, celui dont, il y a quelques années, la disparition soudaine a, sur le moment, tant ému le public et donné lieu à d'étranges conjectures."
Or Dorian Gray, jeune dandy séducteur et mondain, a fait ce voeu insensé : garder toujours l'éclat de sa beauté, tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés. Et de fait, seul vieillit le portrait où se peint l'âme noire de Dorian qui, bien plus tard, dira au peintre : "Chacun de nous porte en soi le ciel et l'enfer."
Et ce livre lui-même est double : il nous conduit dans un Londres lugubre et louche, noyé dans le brouillard et les vapeurs d'opium, mais nous ouvre également la comédie de salon des beaux quartiers. Lorsqu'il parut, en 1890, il fut considéré comme immoral. Mais sa singularité, bien plutôt, est d'être un roman réaliste, tout ensemble, et un roman d'esthète - fascinants, l'un et l'autre, d'une étrangeté qui touche au fantastique.

→ FASCINANT, c'est le mot qui décrit le mieux Dorian Gray. On ne s'ennuie pas une seule minute. La chute du roman est inévitable et sans surprise, mais c'est fascinant de voir comment il sombre, inéluctablement, et comment il perd.

J'ai lu Le portrait de Dorian Gray en janvier de cette année... Et oui, je ne l'avais jamais lu auparavant. Allez savoir ce qui m'a donné envie de le lire - je crois que c'est à cause de la chanson de James Blunt dans laquelle il dit "like Dorian Gray". Je ne regrette qu'une chose : ne pas l'avoir lu plus tôt.


1 commentaire:

Le Royaume d'Ashenah a dit…

grand classique, un chef d'oeuvre noir je trouve, cette édition est de plus plutôt plaisante.